Wagner ne s’est jamais rendu à Constantinople, mais il a rêvé de ce voyage, une nuit de 1870, comme cela est relaté dans le journal de Cosima. Wagner était surtout intéressé par Constantinople du fait de la tradition gréco-romaine de la ville et pour les croisades. Il avait maintes fois professé le souhait de reprendre la ville et l’Anatolie des mains des Ottomans. Il était aussi en lien avec les
Archives des conférences
Les paradoxes de Gabriel Fauré, par Jacques Bonnaure
L’histoire a considéré Fauré, aux côtés de Debussy et Ravel, comme l’aîné d’une « Sainte Trinité » de la musique française. Mais il est pourtant méconnu. Populaire et élitiste, officiel et secret, original mais classique, influencé par la musique germanique, de Schumann à Wagner, et cependant tellement « français », musicien du clair-obscur pour les uns, artiste de feu et de sang pour
Assemblée générale ordinaire, suivie de la « galette des rois »
Wilhelm Furtwängler et l’héritage wagnérien, par Chris Walton
Wilhelm Furtwängler a entretenu une relation compliquée avec l’héritage de Richard Wagner. Il a commencé sa carrière musicale avec un sentiment d’antipathie envers Wagner, et, en tant que compositeur, il a toujours préféré les genres et les formes de la musique absolue à la manière de Brahms et de Bruckner. Mais le principal modèle de Furtwängler en tant que chef d’orchestre –
Liszt, les femmes et le point d’honneur, par Françoise Quédeville Marmey
269 rue Saint-Jacques, 75005 Paris
Dans le cadre de la journée-rencontre avec l’association Sur les pas de Liszt.
Le beau et charismatique Franz Liszt, fait abbé dans sa maturité, fut-il un Don Juan invétéré, un lovelace impénitent ou plutôt un éternel séduisant plus qu’ un séducteur qui fut harcelé toute sa vie et dont tant de femmes célèbres furent très
Harmonie et collaboration : L’Amitié intime entre Richard Wagner et Gottfried Semper, par Adam Brahimi-Semper
Afin d’explorer la relation d’amitié entre ces deux grandes figures artistiques du XIXe siècle, on débute par leurs premières rencontres et leurs collaborations créatrices, mettant en lumière les similitudes dans leurs visions artistiques et idéologiques. Ensuite, sont examinés les aspects personnels et professionnels de leur relation, ainsi que leur influence mutuelle dans la musique et l’architecture.
Boulez dirigeant Wagner, par Christian Merlin
Wagner révolutionnaire, par Christophe Corbier
Pour avoir participé à l’insurrection qui a enflammé la ville de Dresde au début du mois de mai 1849, Richard Wagner a connu la proscription, l’exil, la solitude. C’est que le maître de chapelle du roi de Saxe venait de rencontrer l’anarchiste Michel Bakounine, fuyant l’Autriche après avoir fomenté un soulèvement contre le gouvernement de Vienne. L’incendie purificateur, la destruction de la vieille
Wagner et les machines musicales, par Emmanuel Reibel
Richard Wagner fit preuve d’une relation particulièrement ambivalente à l’un des faits culturels les plus marquants de son temps : la révolution industrielle. Globalement rétifs à l’égard du progrès technique, ses écrits témoignent d’une critique acerbe de la société moderne, aliénée par le capitalisme et le règne de l’argent-roi ; ils construisent une dichotomie radicale entre art et industrie, et
Wagner – Nietzsche : une mésentente mal comprise, par Jérôme Delaplanche
La rupture entre le musicien et le philosophe est un des lieux communs de la critique wagnérienne et surtout antiwagnérienne. Si le jeune Nietzsche s’était enthousiasmé pour la musique du compositeur, le Nietzsche de la maturité en aurait, semble-t-il, perçu les défauts, faisant de Wagner le parangon d’une germanité pesante. L’étude attentive des publications, de la correspondance et