Vincent d’Indy est l’un de ces jeunes compositeurs français de l’après 1870 pour qui la découverte de Wagner a été une révélation. Fidèle spectateur du festival de Bayreuth entre 1876 et 1889, il perçoit, dans son œuvre, un modèle pour la régénération du drame musical français qu’il appelle de ses vœux. Cette conférence porte, en particulier, sur les principaux traits d’influence wagnérienne dans ses œuvres lyriques : Le Chant de la cloche, Fervaal, L’Étranger et La Légende de Saint Christophe.
* * *
Gilles Saint-Arroman est pianiste et musicologue, ancien élève du Conservatoire national supérieur de Paris (culture musicale et analyse) et de l’université Paris-Sorbonne, chercheur associé à l’Institut de recherche en Musicologie (IReMus, UMR 8223). Il est l’auteur d’un ouvrage sur le pianiste Édouard Risler (Honoré Champion, 2008) et a coédité, avec Juliana Pimentel, les actes de la journée d’étude Piano & musique de danse dans la France du XIXe siècle (Observatoire musical français, 2010). Il a été boursier du Cercle National Richard Wagner – Paris en 2009.