Le IIIe acte de Parsifal, sans doute l’un des plus beaux de Wagner, pose un problème d’interprétation, puisque sa dramaturgie est presque inexistante. En réalité, Wagner a voulu y synthétiser le message religieux aboutissement de tout son œuvre. Cet acte est un condensé de la théologie luthérienne, mais aussi des distances qu’il prend avec cette théologie.
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Spécialiste de l’histoire des idées politiques, en particulier de la pensée wagnérienne et du romantisme politique, Eric Eugène se situe parmi ceux qui osent combattre les idées reçues qui encombrent la « littérature » autour de l’idéologie wagnérienne. Après son étude, trop peu diffusée, sur Les idées politiques de Richard Wagner, et leur influence sur l’idéologie allemande (1870-1945) (éd. Les publications universitaires, Paris, 1978), son ouvrage sur Wagner et Gobineau : existe-t-il un racisme wagnérien ? comporte une traduction française et une étude détaillée d’Héroïsme et Christianisme, la réponse de Wagner à Gobineau. Son doctorat sur Wagner et le christianisme, le réformateur du XIXème siècle fait également référence sur le rapport de Wagner à la religion.