Parsifal, le théâtre et le sacré, par Jean-François Candoni

Publié le - 20h00Hôtel Bedford

Les références au catholicisme, qui abondent dans Parsifal, ont été interprétées par Nietzsche comme un acte d’allégeance de Richard Wagner à l’Église romaine et comme une trahison envers ses idéaux révolutionnaires. La conférence de Jean-François Candoni tentera, à l’inverse, de démontrer que, d’une part, Wagner ne voyait pas d’incompatibilité entre le christianisme et son projet de fonder une nouvelle société, et que, d’autre part, sa conception de la « religion de l’art » renouvelle radicalement les rapports entre l’art et le sacré. Il sera notamment question de la façon dont le compositeur, dans Parsifal, restitue au symbole sacré son sens premier et rend au théâtre son aura primitive.

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Ancien élève de l’ENS Saint-Cloud, Jean-François Candoni est professeur des universités à Rennes 2, où il enseigne la civilisation et l’histoire culturelle du monde germanique. Il a publié notamment La Genèse du drame musical wagnérien (éd. Peter Lang, 1998), Penser la musique au siècle du romantisme (éd. PUPS, 2012), Les grands centres musicaux du monde germanique (éd. PUPS, 2014) et une nouvelle édition de Ma Vie de Richard Wagner (éd. Gallimard, 2013). Il a participé au Dictionnaire encyclopédique Wagner (éd. Actes Sud, 2010), et collabore régulièrement à la revue L’Avant-Scène Opéra.