Cette deuxième partie continuera d’explorer l’usage « symphoniste » des compositions de Richard Wagner au cinéma, parmi un choix de plus de 40 titres de films, dont quelques raretés. Si l’industrie hollywoodienne sera encore très présente, avec des genres aussi variés que le film noir, l’animation (notamment Tex Avery), voire la comédie musicale, nous nous attacherons aussi à envisager quelques facettes du cinéma européen, où poètes et surréalistes ont su faire appel à la musique de Wagner. Et si l’homme Wagner a été, avec plus ou moins de bonheur, sujet de film, on s’attardera également sur un titre qui glorifie, non sans ambiguïté, sa musique. Mais il n’est pas exclu que quelques « chevaux aériens » (héliportés) ne viennent perturber le cours de cette démonstration !
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Jean-François Pioud est diplômé de l’école de cinéma Louis-Lumière à Paris, et a exercé des responsabilités dans la production télévisuelle. Il a été conseiller pour l’exposition Montmartre, décor de cinéma (Musée de Montmartre, 2017), et a écrit un essai pour le catalogue : Montmartre, acteur de cinéma. Il est co-auteur, avec Jean-Max Méjean, de Montmartre mis en scènes (éd. Espaces & Signes, 2017), a publié une étude sur Baisers volés de François Truffaut (éd. Gremese, 2018) et a contribué à Tout sur Fellini (éd. Gremese, 2020). Un autre ouvrage est paru en 2022 chez Gremese : Mon Oncle de Jacques Tati. Membre du CNRW depuis 1986, il en a été secrétaire général de 2003 à 2012. Membre de l’Association Française de Recherche sur l’Histoire du Cinéma, il a également collaboré à la revue Etudes.