La postérité de Lohengrin, par Timothée Picard

Publié le - 15h15Hôtel Bedford

Quintessence du merveilleux romantique empreint de religiosité, ou parabole pessimiste pour modernité désenchantée ? Fable politique sur la grandeur et les dangers du héros charismatique, ou portrait de l’artiste romantique en incompris cherchant à concilier le réel et l’idéal ? Lohengrin s’offre à de multiples interprétations, qui lui ont assuré une riche postérité – littéraire, musicale, cinématographique, scénique, etc. –, dont il s’agira de dessiner les grandes lignes, de Baudelaire à Julien Gracq, d’Otto Rank à Salvatore Sciarrino, de Chaplin à Werner Herzog et de Wieland Wagner à Claus Guth.

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Timothée Picard est professeur à l’Université de Rennes, spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la littérature, les arts et l’histoire des idées. Il a consacré plusieurs ouvrages à l’étude du wagnérisme : Wagner, une question européenne et L’Art total, grandeur et misère d’une utopie (Presses Universitaires de Rennes, 2006) ; direction du Dictionnaire encyclopédique Wagner (Actes SudCité de la musique, 2010, Prix des Muses et Prix de la Critique) ; Verdi-Wagner, Imaginaire de l’opéra et identités nationales (Actes Sud, 2013, Prix des Muses). Son dernier ouvrage paru s’intitule La Civilisation de l’opéra, sur les traces d’un fantôme (Fayard, 2016).