Depuis quand parle-t-on de ténor « wagnérien » ? Wagner écrit-il d’une façon particulière pour cette tessiture ? Qui furent les grands ténors du passé dans ce répertoire ? Qu’en est-il aujourd’hui ? C’est à toutes ces questions passionnantes que l’on se propose d’apporter des réponses.
Archives des conférences
La place des femmes dans l’œuvre de Wagner, par Alain Badiou
César Franck et Wagner, par Cécile Leblanc
Wagner politique, par Marc Dumont
Si le jeune Richard prenait fait et cause pour la révolution de 1848, enflammé par les idées de Bakounine, vingt ans après, à l’automne 1870, le Wagner sûr de lui moquait la « République blique blique » instaurée le 4 septembre en France. Glissement progressif vers la réaction chez un compositeur persuadé de son propre génie, assuré du soutien sonnant et trébuchant de Louis II de Bavière ?
La musique de Richard Wagner au cinéma (2e partie), par Jean-François Pioud
Cette deuxième partie continuera d’explorer l’usage « symphoniste » des compositions de Richard Wagner au cinéma, parmi un choix de plus de 40 titres de films, dont quelques raretés. Si l’industrie hollywoodienne sera encore très présente, avec des genres aussi variés que le film noir, l’animation (notamment Tex Avery), voire la comédie musicale, nous nous attacherons aussi à envisager
La dramaturgie dans le Ring, par Guy Cherqui
L’idée est, devant la démesure de l’entreprise, de se limiter à rappeler la structure de l’histoire qui nous est racontée, le contexte dans lequel naît l’idée de Wagner, la manière dont Wagner utilise la mythologie et l’histoire du spectacle au profit d’un projet qui n’a rien de mythologique et la précision du texte qui lève bien des ambiguïtés et justifie aussi bien des choix.
« L’effrayante et suave infinitude » – Poétique du poème de Tristan et Isolde, par Dorian Astor
On sait l’impact prodigieux de Tristan et Isolde, non seulement sur l’histoire de la musique, mais aussi, chaque fois renouvelé, sur l’auditeur envoûté. On sait la fascination exercée par les audaces de l’écriture musicale et les ambitions de la structure dramaturgique, qui élèvent le drame mythique jusqu’à des dimensions proprement
L’autre Wagner : Ouvertures et marches, par Cyril Plante
Weber et Wagner, par Pascal Bouteldja
« Je crois à Dieu, à Mozart et à Beethoven ainsi qu’à leurs disciples et à leurs apôtres ». À la Trinité de sa nouvelle Un musicien étranger à Paris, Wagner aurait pu ajouter Carl Maria von Weber ! Car ce sont bien Weber et Beethoven qui lui ont révélé sa vocation musicale. Mais si le maître de Bonn fut, sans nul doute, vénéré comme la plus