Cinquantenaire du Cercle National Richard Wagner – Paris : 4^e et dernier acte,
le 6 mars 2016, au Cercle de l’Union Interalliée

 

Les dernières festivités des 50 ans de notre Cercle se sont déroulées sur 2 jours.

Le samedi 5 mars, en fin d’après-midi : représentation des Maîtres chanteurs de Nuremberg à l’Opéra Bastille (cf. critiques de Chantal Barove et Anne Hugot Le Goff).

Le dimanche 6 mars, dans les splendides salons du Cercle de l’Union Interalliée, près de 200 personnes, dont de nombreux membres de cercles de province et de l’étranger (Allemands, Belges, Britanniques, Suisses, Islandais…) ont assisté au concert matinal suivi d’un cocktail-apéritif. Madame Eva Wagner-Pasquier, pré­si­dente d’honneur du Cercle de Paris, Mon­sieur Horst Eggers, pré­sident de l’Associa­tion interna­tio­nale des cercles Richard Wag­ner, et Monsieur Josef Lien­hart, président hono­raire de cette asso­cia­tion, ont honoré de leur pré­sence cette journée.

La talentueuse pia­niste Florence Dela­age, membre de notre comité direc­teur, nous a séduits avec des œuvres de Richard Wagner transcrites par Franz Liszt, qu’elle réserve habituellement aux mélomanes de Bayreuth. Pour sa part, toujours vif et doué, Clément Mao – Takacs, ancien boursier de notre Cercle en 2008, à la tête de son excellent orchestre, Secession Orchestra, avait choisi des morceaux inattendus, polka et valse de Richard Wagner, au milieu d’œuvres connues, Siegfried-Idyll et l’Enchantement du Vendredi Saint extrait de Parsifal. À la fois charmés et émus, les spectateurs ont largement applaudi ces moments musicaux.

Bien sûr, ils ont aussi apprécié les discours, traduits simultanément par Silvia Planitzer, notre germanophone. Sont intervenus notre présidente, Annie Benoit, notre présidente d’honneur, Madame Eva Wagner-Pasquier, Clym, membre fondateur, et Monsieur Horst Eggers. Dans son intervention, celui-ci a évoqué les circonstances de la création, fin 1965, du CNRW-Paris (premier cercle Wagner à voir le jour dans un pays non germanophone) par le Docteur Pierre Devraigne, président du Conseil Municipal de Paris, en liaison avec le maire de Bayreuth de l’époque, Hans Walter Wild, qu’il avait rencontré dès 1959. Précisons que Pierre Devraigne avait, le 23 juillet 1959, décoré le chef d’orchestre Hans Knappertsbusch de la Légion d’Honneur. Horst Eggers a aussi rappelé la réconciliation et l’amitié franco-allemandes et les liens de fraternité qui unissent les nombreux cercles Richard Wagner du monde entier.

Cette sympathique journée s’acheva par un très bon déjeuner pris dans le vaste salon Marc de Beaumont du Cercle de l’Union Interalliée, qui offre une vue généreuse sur les jardins.

Encore merci à Madame Aurore Gomez-Sibley et à Monsieur Angus Sibley, membres de ce Cercle, et également du CNRW-Paris, dont la recommandation nous a permis de fêter ce Cinquantenaire dans un cadre prestigieux.

Alain Barove

>> Discours du président Horst Eggers

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